Ewald Frank

Krefeld, le 07 août 1982

NOUS SOMMES HÉRITIERS DE DIEU, MAIS LE REVENDIQUONS-NOUS ?

(Retransmis le 08 novembre 2023)

Louanges et remerciements au Seigneur ! Nous aussi, nous pouvons être ici pour adorer. Et si nous sommes là où Il est, alors nous serons bénis, alors nous allons écouter Sa parole, alors nous serons fortifiés et nous ne regretterons pas d'être venus. 

Vous savez qu'il est très facile d'être assis et d'écouter. J'aimerais, quand je suis assis là, que je puisse rester assis. Je ne sais pas combien de personnes peuvent ressentir cela, mais c'est beaucoup plus facile d'être assis ; et pourtant, personne ne choisit s'il doit se lever pour parler ou s'il doit rester assis et écouter. 

Dieu est en tout. Dieu parle et veut que nous le recevions et le comprenions aussi. J'avais l'intention de me retirer ce week-end, mais je ne peux m'empêcher de penser qu'il est de notre devoir d'être ensemble devant la face du Seigneur jusqu'à ce qu'Il revienne, et comme nous l'avons entendu, pour nous exhorter les uns les autres, nous exhorter nous-mêmes d'autant plus que nous voyons ce jour s'approcher. 

Et nous constatons que tout ce qui nous entoure est véritablement dans une confusion totale. Le plus important est qu'il n'y ait pas de confusion en nous, que nous puissions être sobres et clairs par la grâce de Dieu, du moins, dans le domaine spirituel. Toute confusion dans ce monde ne nous fera pas de mal à toi et à moi s'il y a en nous une clarté divine sur ce que Dieu fait. Et je pense que Dieu nous a aidé. Nous n'avons pas dépassé les bornes. Nous n'avons pas fait plus que ce que Dieu nous a donné. Nous n'avons pas donné nos propres interprétations, ni donné de faux espoirs au peuple de Dieu, mais nous avons tout simplement transmis la parole de Dieu avec toutes les promesses, et nous attendons avec patience que Dieu les accomplisse. Il n'y a pas d'homme qui puisse aider Dieu à les accomplir, mais comme nous l'avons lu dans cette parole, nous devons en effet persévérer patiemment. 

Je ne veux pas tout répéter, mais ce verset ici, le verset 5 d’Hébreux chapitre 3 :

« Quant à Moïse, bien qu'il ait été fidèle dans toute sa maison en tant que serviteur, pour rendre témoignage de ce qui devait être annoncé comme révélation ».

Ça c'est le point qui avait été manqué ou perdu dans tout ce qui était fait. Aux jours de Jésus, les scribes avaient tout ce qui était écrit dans les saints livres de Moïse, mais il leur manquait une chose, à savoir la révélation de ce qui était écrit dans ces saints livres de Moïse. Et ici, nous avons lu que Moïse, en tant que serviteur, a été fidèle dans la maison de Dieu, pour rendre témoignage de ce qui devait être annoncé comme révélation. C'est ce qui est écrit dans la Bible. 

Nous avons dans ces derniers temps beaucoup entendu parler de révélation. Et il y a des gens qui disent : « Oui, vous parlez toujours, toujours, de révélation ». Oui. Qu'est-ce que la révélation ? La révélation est le dévoilement de ce que Dieu a caché aux sages et aux intelligents. Le mot révélation en lui-même signifie « dévoilement ». Ce que Dieu avait dit à Moïse devait être dévoilé. Les scribes pouvaient répéter ce que Dieu avait dit, mais la révélation, le dévoilement de ce qui avait été dit, ils ne l'avaient pas. Et alors, ils ont fait de ce que Moïse avait dit des commandements d'hommes, et des statuts d'hommes ; et le Seigneur dit : « C'est en vain que vous adorez, parce que vous avez établi des commandements d'hommes et des statuts d'hommes comme enseignements » (selon Matthieu 15 verset 9).

Moïse avait une grande tâche, pas seulement que cinq livres aient été écrits et nommés de son nom, pas seulement que le récit de la création et tout ce qui se rapporte à la sortie d'Israël soit rapporté, mais en tout cela, c'était une révélation pour la génération future, une révélation en vue de Jésus-Christ, de l'Église du Nouveau Testament, et cette révélation devait et doit être proclamée.

Aujourd'hui, j'y ai pensé : le peuple d'Israël avait la loi, les prophètes et les Psaumes, mais il n'avait pas ce que Dieu voulait leur révéler. Il en est de même aujourd'hui : On peut avoir les quatre évangiles, et toutes les épîtres, et aussi l'Apocalypse, mais malgré cela, ne pas avoir la révélation de tout cela. Et c'est pourquoi, nous pouvons toujours remercier Dieu de ce qu'Il S'est révélé à nous, et de ce qu'Il nous a également révélé Sa parole. Dans le sixième verset d'Hébreux chapitre 3, il est écrit :

« Mais Christ l'est comme fils sur sa propre maison, et sa maison c'est nous, pourvu que nous restions inébranlablement attachés jusqu'à la fin à la joyeuse assurance et à l'espérance dont nous nous glorifions ». 

Tout ce qui peut être ébranlé, sera ébranlé. Cela aussi est écrit dans l'épître aux Hébreux un peu plus loin. « Tout ce qui est visible sera ébranlé jusqu'à ce que nous obtenions ce qui est inébranlable ». Hébreux chapitre 12 à partir du verset 27 : 

« La parole : encore une fois, indique la transformation de ce qui sera ébranlé parce que c'est quelque chose de créé. Il doit justement en résulter quelque chose de permanent qui ne peut être ébranlé. C'est pourquoi nous voulons être reconnaissants parce que nous recevons un royaume inébranlable, car par cela nous servons Dieu comme cela lui est agréable avec piété et avec crainte, car notre Dieu est aussi un feu dévorant ». 

Ici, le mot « inébranlable » est utilisé. Une fois que tout ce qui peut être ébranlé sera ébranlé, ensuite que quelque chose de permanent sera créé, qui ne peut être ébranlé, et ça c'est le royaume de Dieu. Tous les royaumes, aussi solides qu'ils soient, ils sont tous poreux, ils s'effondrent tous. Il n'y a qu'un seul royaume qui subsistera, et c'est le royaume de Dieu. Et déjà, le prophète Daniel a dit qu'il s'agira d'un royaume éternel, et que tous les autres royaumes seraient détruits. Vous connaissez tous ce passage biblique. Daniel chapitre 7 verset 27 :

« Alors la royauté, la domination et le pouvoir sur les royaumes qui sont sous tous les cieux seront donnés au peuple des saints du Très-Haut. Son royaume sera éternel et toutes les autres puissances le serviront et lui seront assujettis ».

Alors le royaume de Dieu dure éternellement. Et nous sommes dans le royaume de Dieu, et nous avons reçu la vie éternelle, et c'est pourquoi nous règnerons et gouvernerons aussi avec Lui. À cela nous pourrions encore lire un certain nombre de passages bibliques. 

Cette pensée est devenue si grande pour moi : ce que Moïse a fait, ce qu’il a écrit, ce qui se passait en son temps était là pour être annoncé plus tard comme une révélation.

« Christ est maintenant établi sur sa maison, et sa maison c'est nous, afin que nous tenions ferme à la joyeuse assurance et l'espérance, et ce, jusqu'à la fin ». 

Et je crois que seuls ceux qui vont véritablement jusqu'à la fin... et quand le mot fin est écrit, la parole de Dieu ne parle pas de trois mois avant la fin ou la fermeture de la porte ou trois ans, mais jusqu'à la fin, jusqu'à la dernière année, jusqu'au dernier mois, jusqu'à la dernière semaine, jusqu'au dernier jour, jusqu'à la dernière minute et la dernière seconde. Tenir jusqu'à la fin, tenir fermement jusqu'à la fin. Seuls ceux dont nous avons lu dans Hébreux chapitre 12 qu'ils ont reçu un royaume inébranlable, seulement eux pourront le faire. 

Bien-aimés, il y a deux choses : d'une part, il est écrit : « que Ton règne vienne ». C'est dans la prière de notre Seigneur que nous connaissons sous le nom de « notre Père qui est aux cieux » (selon Matthieu 6 : 9) ; mais d'autre part, il est écrit : « le royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards, mais il est en vous, intérieurement ». Les deux sont corrects. Premièrement, le royaume de Dieu est établi en toi et en moi, et ensuite, toi et moi serons dans le royaume de Dieu dont nous avons lu qu'il est éternel, et que toutes les autres puissances et tous les autres royaumes lui seront soumis. Les deux sont corrects. Le royaume de Dieu est en nous. Et de la même manière, nous savons tous aussi bien que notre Seigneur établira Son royaume sur cette terre, et que ce sera le royaume de mille ans. 

Celui qui veut persévérer jusqu'à la fin, rester inébranlable, être affermi et fondé, il doit comprendre qu'il n'y parviendra pas par sa propre capacité, mais uniquement par la grâce de Dieu. Et nous savons tous que cela se fait par la parole et par l'Esprit, car les choses, les temps ne s'amélioreront pas, au contraire, ils s'empireront. Celui qui pense que les choses vont encore s'améliorer sur la terre doit bien penser que ce ne sera que dans le royaume millénaire. Mais celui qui pense que les choses vont encore s'améliorer avant cela, il se trompe lui-même, et trompe les autres. La Bible dit même que plus le temps passe, pire ce sera pour eux. Et frère Branham dit si clairement : « à la fin, le monde entier sera comme un grand asile d'aliénés ».

Et on se demande aujourd'hui, quand on regarde les gens dans leur action, dans leur manière de faire les choses, quand on en entend parler, quand on lit les choses et ainsi de suite, on se demande : comment est-ce possible ? Et pourtant, nous savons que tout cela fait partie de la fin des temps. Et nous n'avons pas besoin de secouer la tête en pensant : « bon sang, c'est quand même impossible ! », non, non. Nous ne secouons pas la tête, mais nous relevons la tête parce que nous savons que notre rédemption est proche, et que toutes ces choses doivent arriver ainsi parce qu'elles ont été prédites, annoncées d'avance par la parole de Dieu. 

Pour moi non plus, il n'est pas facile de proclamer la parole de Dieu. Et pourtant, les choses que je dois moi-même traverser sont déjà prédites, annoncées d'avance ici dans la parole de Dieu, que ce soit dans le prophète Michée ou dans le discours du Seigneur. Et on pourrait penser que les bonnes promesses, nous les voyons toutes volontiers se réaliser. Cela fait tellement de bien quand Dieu nous fait du bien. Et savez-vous ce qui est écrit au sujet de notre Seigneur et Sauveur ? Que « malgré Sa position de Fils, Il a appris l'obéissance par Ses souffrances ». (Hébreu 5 verset 8). Pouvons-nous comprendre cela ? Et peut-être devrais-je le lire pour que vous sachiez que c'est écrit. C'est dans l'épitre aux Hébreux. Il est dit ici dans Hébreux chapitre 5, à partir du verset 5, la dernière partie :

« Tu es mon fils, je t'ai moi-même engendré aujourd'hui. Comme il le dit aussi dans un autre passage : tu es sacrificateur pour toujours selon l'ordre de Melchisédech. Dans les jours de sa chair, il a présenté des prières et des supplications avec de grands cris et des larmes à celui qui pouvait le sauver de la mort ». 

Arrêtons-nous un instant ici. Jésus-Christ était un homme à cent pour cent, selon la chair. Il devait prendre notre place et être livré à la mort. Et nous voyons ici qu'il est dit au verset 7 : « Il a présenté des supplications avec de grands cris et des larmes à Celui qui pouvait le sauver de la mort, et Il a aussi trouvé l'exaucement de Ses peurs ». C'est au sujet de notre Seigneur que nous lisons ici. Mais ici, Il avait une forme humaine, Il était un homme à cent pourcent, né dans ce monde à cause des hommes, à cause de toi, à cause de moi. Il avait des larmes qui coulaient. Il avait des douleurs dans Son âme. Il avait la peur. Il avait la douleur. Il devait passer sur ce chemin pour devenir un grand Sacrificateur fidèle, pour nous comprendre, toi et moi, dans nos situations ; pas nous regarder d'en haut, mais ressentir avec nous et intercéder pour nous. Et c'est pourquoi tous ces passages bibliques sont si précieux, car nous voyons qu'Il a dû passer sur ce chemin. Il est dit dans la suite, au verset 8 :

« Et malgré sa position de fils, il a appris l'obéissance par ses souffrances ». 

« Malgré sa position de fils, il a appris l'obéissance par ses souffrances », comme si ça n'aurait pas été possible sans cela. Et maintenant, nous sommes mis à l'épreuve. Parfois une souffrance insupportable s'abat sur les hommes que Dieu prépare, qu'Il veut façonner, qu'Il veut purifier. Et ensuite il faut se taire, se taire, et présenter nos doléances à Celui qui est capable de nous écouter et de nous aider, de nous libérer. 

Nous, en tant que des hommes, des êtres humains, et je ne m'exclus absolument pas, mais nous en tant que des hommes, nous avons tous la tendance de dire à telle ou à telle personne ce qui nous presse, ce que nous devons porter et ce que nous devons traverser. Mais le Seigneur Jésus n'a parlé qu'à une seule personne de tout ce dont Il devait parler. Il n'est pas allé voir Pierre pour lui dire : « Écoute, la chose est si difficile maintenant, et dans cette angoisse et dans ce tourment... ». Non. La Bible dit : « Dans les jours de Sa chair, Il a présenté des prières et des supplications avec grands cris et des larmes à celui qui était capable de le sauver de la mort, et il a trouvé l'exaucement de ses peurs ». 

Bien-aimés, tirons des leçons de ce passage biblique, car en tant que Fils de Dieu, Il a été et est devenu notre modèle et notre exemple, afin que tous les fils et toutes les filles de Dieu sachent qu'ils peuvent présenter leurs demandes, leurs doléances et leurs requêtes dans leur détresse, dans leurs angoisses, dans leurs larmes, dans leurs souffrances à Celui qui exauce les prières ; et c'est pourquoi le psalmiste écrit : « c'est pourquoi tous les hommes viendront à Toi parce que Tu exauces les prières ». (Psaumes 65 verset 3).  Ici nous avons un modèle, ici nous avons un exemple. Et il est écrit ensuite au verset 9, Hébreux chapitre 3 verset 9 :

« Ayant ainsi atteint la perfection... ». 

Sans tout cela, ni l'obéissance ni la perfection ne pouvait être mis à l'épreuve. L'obéissance était nécessaire pour que la perfection puisse venir. Nous tous, nous attendons l'achèvement, la perfection. Sans une obéissance totale, être capables de traverser la souffrance la plus profonde, cela ne sera pas non plus possible pour nous. Il n'y aura pas d'achèvement superficiel, selon notre critère, mais un achèvement divin tel qu'il est arrivé avec Jésus-Christ le Fils de Dieu. Et maintenant il est encore dit ceci, verset 9 :

« Ayant ainsi atteint la perfection, il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l'auteur du salut éternel, lui que Dieu a déclaré souverain sacrificateur selon l'ordre de Melchisédech ». 

Il ne s'est pas contenté de subir tout cela, mais Il est devenu l'Auteur l'Origine, le Commencement de notre salut. Alléluia ! Et aussi certain qu'Il a expérimenté Son achèvement, aussi certains nous expérimenterons aussi notre achèvement, par grâce ; car l'épouse et l'Époux sont liés ensemble. En Lui s'est accompli tout ce qui était écrit à Son sujet, et en nous aussi doit maintenant s'accomplir le reste de l'écriture. Amen. 

J'ai encore dû penser à une autre parole la parole de Colossiens. Colossiens chapitre 1, ici il est écrit à partir du verset 9 :

« C'est pourquoi nous aussi, depuis le jour où nous l'avons appris, nous ne cessons pas de prier pour vous, et de demander à Dieu que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence inspirée par l'Esprit ». 

Nous avons lu sur la foi, nous avons entendu parler de la persévérance, du royaume inébranlable que nous avons reçu et dans lequel nous serons. Ici, il nous est dit que nous devons être remplis pour connaître Sa volonté en toute sagesse et intelligence inspirée par l'Esprit. 

Bien-aimés, c'est une chose facile de parler de la volonté de Dieu, et de ne rien comprendre de la volonté de Dieu. Mais c'est toute autre chose lorsque la volonté de Dieu nous est révélée à partir de la parole de Dieu par l'Esprit de Dieu. Alors, c'est tout autre chose. Combien parlent de la volonté de Dieu ? Et nous l'avons déjà mentionné :  « que Ton règne vienne, que Ta volonté soit faite » selon la prière du Seigneur, mais cela ne peut s'accomplir que là où nous la reconnaissons et où nous laissons Dieu agir. 

Il s'agit donc de la connaissance de Dieu inspirée par l'Esprit, afin que nous soyons remplis de toute l'intelligence. Nous en avons beaucoup écouté, et je pense que vous ressentez la même chose que moi. Nous désirons de tout cœur une action de Dieu par laquelle la parole de Dieu avec toutes les promesses, pourra devenir une réalité devant nos yeux. Amen ! Pas seulement que nous avons reçu des enseignements sur Dieu et Sa volonté, mais aussi que, par l'Église, Dieu puisse amener à l'exécution la volonté qu'Il a manifestée dans Sa parole. Ça, c'est notre principale préoccupation. Pas seulement d'augmenter en connaissance –que Dieu nous l'accorde dans la mesure où cela est encore nécessaire, et si cela fait partie de Son plan du salut– mais il nous tient à cœur que le Seigneur puisse Se manifester, puisse rendre témoignage de Lui. 

Bien-aimés, ce soir nous nous demandons certainement tous qu'aurions-nous pensé, toi et moi, des prédications de frère Branham ? Comment aurions-nous réagi, toi et moi, à cela si nous n'avions pas tous ensemble à la fin des nombreuses prédications, écouter et assister à un service de guérison au cours duquel le Dieu Tout-Puissant a confirmé la parole qui a été proclamée ? Soyez une fois honnêtes : étaient-ce seulement les prédications qui nous ont convaincus, ou alors aussi le fait d'avoir entendu que la parole de Dieu a été confirmée ? Est-ce que ces choses ont-elles contribuées à cela, à ce que nous soyons convaincus ? 

Je vous ai dit ici que lorsque j'ai pris l'avion pour Zürich, c'était en fin juin, et que je suis passé par Londres, j'ai rencontré quelques personnes parmi lesquelles deux, à la réception, et je les ai interpellés. C'étaient deux hommes croyants. Et je leur ai promis de leur envoyer une cassette de frère Branham. Je l'ai déjà raconté ici. Et l'un des hommes n'a écouté que cette cassette, il n'a pas lu la suite de ce que nous avons envoyé, mais il a dit qu'il ne se souvenait plus de la dernière fois où il avait pleuré, mais lorsqu'il a écouté cette cassette et qu'il a assisté à l'action de Dieu, cela l'a envahi, il n’en pouvait plus, cela l'a transpercé, et il a commencé à pleurer parce qu'il était si submergé par l'action surnaturelle de Dieu.

Bien-aimés, ne nous trompons pas. Paul écrit aux Corinthiens : « Le royaume de Dieu ne consiste pas en paroles seulement, mais en une démonstration d'Esprit et de puissance » (1 Corinthiens 4 verset 20). Il y a suffisamment de passages bibliques dans lesquels il rend témoignage que non seulement une prédication, mais que même son apostolat a été confirmé par de puissants miracles et des signes.

La question que nous devons nous poser maintenant est tout simplement de savoir si nous pouvons croire que Jésus-Christ est encore le même hier, aujourd'hui et le même éternellement. Et si nous le croyons de tout cœur, nous n'aurons pas peur d'agir sur la base de la parole de Dieu, alors nous allons croire et recevoir les promesses de Dieu, car c'est en fait le verset qui précède le passage sur le royaume inébranlable, le fait que nous avons reçu les promesses de Dieu. Ici, dans Hébreux chapitre 12 au verset 26, il est écrit : 

« Sa voix a ébranlé alors la terre, mais maintenant, il a donné cette promesse : encore une fois, j'ébranlerai non seulement la terre, mais aussi le ciel ».

« Encore une fois ». Et l'apôtre poursuit en disant que cela se rapporte à la fin, que tout ce qui est créé et qui peut être ébranlé sera ébranlé, et que nous recevrons un royaume durable et inébranlable. Nous sommes enfants de la promesse, et nous l'avons très souvent mentionné. Et, en tant qu'enfants de la promesse, nous avons un droit à l'héritage divin. Et nous savons que quand quelqu'un fait un testament et que cette personne meurt, alors l'ensemble du testament prend force de loi, et la part de l'héritage peut être reçue.

Jésus, notre Seigneur, a dit : « Ceci est le nouveau testament en mon sang ». Il l'a déjà présenté de Son vivant comme ayant force de loi, en Son sang. Que devons-nous dire à cela ? Lorsque sur la terre un testament est ouvert, alors les héritiers se battent, ils vont au tribunal et se jettent sur l'héritage, au point que l'on peut presque se sentir mal à l'aise. Et nous, en tant qu'héritiers divins, nous sommes assis là, et ne sommes même pas du tout intéressés par le testament qui nous a été laissé.

Je connais un seul cas : j'ai eu connaissance de ce qui s'est passé parmi les personnes à qui on a laissé un testament. Cela ne se passe pas toujours bien, car chacun veut avoir davantage et encore plus, et ce n'est toujours pas satisfaisant. Tous veulent hériter. 

Bien-aimés, qu'en est-il de nous ? Nous sommes héritiers de Dieu et cohéritiers de Jésus-Christ. Nous avons reçu en nous les promesses de Dieu pour ces derniers temps, et nous y avons cru de tout notre cœur. Et quand je pense qu'il y a quelques individus qui ne croient pas la parole de Dieu et qui, dès qu'ils ont l'occasion, disent quand même aux gens : « Écoutez, vous pouvez rentrer chez vous guéris, vous pouvez rentrer chez vous délivrés », que devons-nous faire en tant que des pleins héritiers ? Eux, ils n'ont aucune part à l'héritage. 

Ici, un Ismaël ne peut pas venir et dire : « Isaac, ce n'est pas comme ça que les choses se passent, j'ai aussi un droit de dire quelque chose ». Mais là, Isaac pourrait dire très clairement : « Tu n'as absolument rien à dire ici, Ismaël, car tu n'es pas du tout dans la promesse ! Et parce que tu n'es pas dans la promesse, tu n'es pas dans le testament ! Et parce que tu n'es pas dans le testament, alors tu n'es pas un héritier ! ».

Et la chose était donc très simple, très simple. Et Paul l'exprime de manière très particulière dans Galates chapitres 3 et 4. Et là, il y a un verset unique, glorieux qui dit : « Mais vous, frères, comme Isaac, vous êtes enfants de la promesse ». Je le lis. C'est Galates chapitre 4 verset 28 :

« Mais vous, chers frères, comme Isaac, vous êtes enfants de la promesse ».

Nous devons maintenant comprendre véritablement ce qui est lié à la filiation divine, c'est-à-dire à la position de fils que nous avons reçue en tant que fils et filles de Dieu. Et c'est pourquoi Paul écrit « qu'il a envoyé l'Esprit de Son Fils dans nos cœurs afin que nous puissions crier Abba Père ! ». 

Ici, il y a un lien, une connexion du Fils de Dieu à tous les fils et toutes filles de Dieu, de l'Esprit de Dieu à tous ceux qui naissent et sont remplis de l'Esprit de Dieu. « Mais vous, chers frères, comme Isaac, vous êtes enfants de la promesse ». Il y a, en effet, beaucoup de promesses écrites dans la parole de Dieu. Mais nous, à la fin des temps, à la fin des jours, nous avons le privilège d'écouter les dernières promesses et de les croire avant que Dieu puisse Se révéler, Se manifester.

Et c'est ce que j'ai essayé de montrer dans la prédication de Zürich et aussi dans celle que j'ai enregistrée dans une bande un peu avant minuit, avant mon départ, que notre condition, spirituellement parlant, est une condition divine. Comme l'a décrit un homme, il a dit : « Il y avait une très vieille grange. Et tout le monde s'est plaint et ils disaient : cette grange doit être détruite. Mais ils ne savaient pas que de la route qui se trouvait derrière... à l'intérieur de cette vieille construction qui se fissurait, à l'intérieur de cette construction, une magnifique maison neuve avait été construite. Les gens se sont tous énervés et ont dit : il faut la démolir. Mais à l'intérieur, les ouvriers s'attelaient et construisaient, et construisaient, et construisaient ; et à la fin, il n'y avait plus une vieille ruine, mais un bijou de maison. Et quand la maison était terminée, ils ont démoli le bâtiment en ruines qui était autour, et tout le monde pouvait regarder.

Nous avons lu ici que « Moïse était fidèle dans la maison de Dieu, et Christ est fidèle dans Sa propre maison, et Sa maison, c'est nous ». Mais ce vieux taudis, il faudra bien le démolir un jour, et alors nous verrons l'édifice que Dieu a préparé pour nous. Mais parfois, les gens regardent ce vieux taudis, et disent : « il est grand temps qu'il soit démoli ! », et ils ne savent pas ce qui se passe dans ce vieux taudis. 

Bien-aimés, nous portons un trésor divin dans des vases de terre. Et Paul a bien dit que : « Si cette enveloppe terrestre se démolit, nous avons un édifice construit par Dieu ». (2 Corinthiens 5 : 1). Au milieu de ce taudis, Dieu construit Sa propre maison, et Sa maison, c'est nous, ton cœur et le mien. Et un jour, quand le jour et l'heure seront venus, oui, bien-aimés, personne ne verra plus le vieux taudis, et aucun homme ne s'agitera plus ; alors ils s'étonneront disant : « Comment est-ce possible ? Je me souviens du frère tel et tel, de telle et de telle manière. Et maintenant, qu'est-ce qui s'est passé ? ». Quelque chose de tout nouveau à l'intérieur de l'ancien.

Quelle grâce ! Bien-aimés, saisissons dans la foi ce que Dieu a fait de nous, afin qu'Il puisse faire à travers de nous ce qu'Il a décidé de faire, et qu'Il le mène à exécution dans ces derniers jours. 

« Beaucoup de ceux qui passaient –c'est ainsi que l'homme l'a rapporté– se seront mis à démolir cette vieille grange, ou du moins essayer d'y sécuriser quelque chose, parce qu'elle était en ruine ». Bien-aimés, les autorités de la construction savaient ce qui se passait à l'intérieur. Notre Dieu sait très bien ce qui se passe.

Je sais aussi qu'une telle chose ne peut pas se produire dans notre pays, mais il y a aussi d'autres pays et d'autres coutumes. Mais je sais une chose : c'est que Dieu fait les choses spirituelles dans le monde entier de la même manière, à savoir par la puissance de Son sang, par Sa parole et par Son Esprit. Dieu envoie Sa parole pour nous guérir et pour nous faire voir les promesses. Il ouvre notre compréhension pour voir et savoir que notre culpabilité et notre péché ont été expiés et pardonnés, et que nous avons reçu une nouvelle vie éternelle, par grâce. Nous avons reçu un royaume inébranlable.

Même si l'extérieur est ébranlé, tenons fermement jusqu'à la fin. Et si tout semble s'écrouler, ne vous inquiétez pas : Ce que Dieu a construit ne s'écroulera jamais ! Et il peut y avoir des bordures délabrées, mais ce que Dieu a fait est pour l'éternité, et cela ne s'écroulera jamais ! Des personnes qui ont véritablement fait l'expérience de Dieu, qui n'ont pas simplement été enthousiasmées, qui n'ont pas simplement été emportées par un courant d'air, mais qui ont été saisies par le Christ, ces personnes la diront comme Paul : « Ce n'est pas que je l'ai déjà saisi, mais je cours pour le saisir, oubliant tout ce qui est derrière moi, et me portant vers le but, vers la vocation céleste, vers la vocation en Jésus-Christ ». (Philippiens chapitre 3, versets 13 et 14).

Et c'est ce que nous voulons faire ensemble : tourner nos regards vers l'avant, toujours faire confiance à Dieu, tenir fermement jusqu'à la fin. Et je vous dis que celui qui s'accroche à Sa parole jusqu'à la fin, alors le Seigneur le tient fermement. Peu importe ce qui arrive, nous y sommes ancrés par la grâce de notre Dieu ; et cette ancre, comme l'écrit l'apôtre dans l'épitre aux Hébreux chapitre 6 verset 19, pénètre jusqu'au-delà du voile. C'est aussi une expression tout à fait glorieuse. Si cette ancre était devant le rideau, alors tout homme aurait pu la manipuler. Mais personne, personne n'avait le droit d'aller derrière le rideau. Seulement le souverain sacrificateur, une fois par an, et pas pour parler ou quoi que ce soit d'autre, mais avec le sang de la réconciliation, pour faire l'expiation devant le propitiatoire, devant la face de Dieu. Et l'ancre pour notre âme est fixée, attachée, jusque derrière le rideau, là où se trouve le trône de grâce, là où Dieu Se révèle, là où se trouvent les chérubins, et cela, dans le saint des saints.

N'est-ce pas là une chose merveilleuse ? Où es-tu attaché, cher cœur ? Est-ce que tu te tiens toi-même, ou est-ce que tu es ancré ? C'est une grande différence : Celui qui se tient lui-même, ou qui veut se tenir lui-même, un jour, la force peut lui manquer. Mais celui qui a été ancré est enchaîné, personne ne peut plus le détacher. 

Et je le dis encore une fois : cette ancre va jusqu'au-delà, derrière le rideau, jusqu'au saint des saints, jusque dans la présence de Dieu dans laquelle nous pouvons entrer grâce au sang versé de l'Agneau. Et je vous demande ce soir :  pourquoi le rideau du temple s'est-il déchiré lorsque Jésus a été crucifié ? Juste pour faire quelque chose ? Non, mais pour montrer que le chemin est libre, Dieu S'est révélé, vous pouvez tous venir maintenant ! Et c'est quelque chose de merveilleux ! Nous pouvons tous venir et faire confiance à notre Dieu de tout notre cœur.

Moïse a été fidèle dans la maison de Dieu. Il a tout exécuté parce qu'il y avait là une révélation divine pour des choses à venir qui devaient être proclamées. Et Christ notre Seigneur, en tant que Fils, fidèle dans la maison de Dieu, où les fils et les filles de Dieu se rassemblent pour Se manifester au milieu d'eux comme le Ressuscité et le Vivant.

Et je vous le dis : si nous ne croyons pas de tout cœur, nous faisons du mal à Dieu. Il ne nous reste rien d'autre que de croire de tout notre cœur ce que Dieu a dit. Nous ne croyons pas en moi ou en toi ou en quelqu'un d'autre, mais nous croyons en Celui qui est digne de foi et qui ne change jamais. Et la Bible dit : « Celui qui met sa confiance en Lui ne sera point confondu ».

Que Dieu puisse bénir cette parole. Vous savez, je suis venu ici devant avec une brochure. J'ai voulu lire de cette brochure, mais le temps est passé sans que je ne puisse le faire. Mais le temps n'a pas été perdu, certainement pas. Dieu a parlé à nos cœurs. Est-ce qu'au moins trois, quatre, cinq, six ou sept éléments clés de cette méditation d'aujourd'hui de la parole ne sont pas restés dans ton cœur et dans mon cœur ? N'y avait-il pas là quelque chose qui nous a interpellés ? 

Bien-aimés, vous devez le voir d'une manière claire. Même le Seigneur Jésus a proclamé de longues prédications, et dans ces longues prédications, il y avait des éléments clés, des déclarations de la plus haute importance.

Nous voyons parfois des prédications de frère Branham, il y a des prédications de deux heures, mais quels sont les éléments clés ? Qu'est-ce qui est révélé dans la prédication ? Qu'est-ce que Dieu veut nous dire dans cette prédication ? Et combien de fois je l'ai entendu ces dernières semaines et ces derniers jours, toujours la même expression ? on dit : « J'ai déjà lu les prédications tant de fois » ; et puis vient l'aveu tout à fait compréhensible : « Je les ai lus comme un journal ou comme un livre, et je suis passé sur beaucoup de choses ». 

Bien-aimés, faisons-le un peu différemment : lisons les prédications, lisons la parole de Dieu avec recueillement, dans le calme, sans nous presser. Arrêtons-nous calmement sur chaque paragraphe, et demandons-nous en nous-mêmes et au Seigneur : « Qu'est-ce que Tu veux me dire par là ? Qu'est-ce qui est contenu ici ? De quoi s'agit-il ? Y a-t-il une révélation ici ? Qu'est-ce que Tu veux me dire à travers cela ? », puis nous reprenons la lecture ; et vous verrez... je veux dire qu'il en sera de même pour nous avec les prédications comme avec la Bible. Et là, nous devons tous admettre très honnêtement que nous avons lu pendant de très nombreuses années, et que les choses sont toujours devenues nouvelles et grandes pour nous au cours des vingt, trente, quarante années qui ont suivi. Alors, nous sommes reconnaissants à Dieu tant que quelque chose de Sa parole dans la prédication, dans la méditation devient grand, devient nouveau et dont nous pouvons nous réjouir. Alors, c'est un signe que Dieu nous parle et que l'Esprit de Dieu agit dans notre cœur.

Et c'est ce que nous souhaitons pour tous. Pas seulement pour nous qui sommes ici, mais aussi pour tous ceux qui ne sont pas là. Nous sommes tous fils et filles de Dieu, et nous avons pleinement droit à tout ce que le Seigneur nous a promis et laissé. Il est fidèle dans Sa maison, et Il exécute tout ce qu'Il S'est prévu de faire. Bien-aimés, que nous puissions aussi dire que Dieu nous trouvera fidèles lors du retour de notre Seigneur Jésus-Christ. Qu'Il nous bénisse tous ! Amen ! Levons-nous et prions ensemble. 

Père céleste, nous venons devant Ta sainte face ô Dieu. Seigneur, Tu connais Comment je me suis avancé ici devant, ô mon Dieu. Je Te remercie pour la parole d'introduction et pour les pensées que Tu y as placées ô Seigneur, et pour la conduite de Ton Saint-Esprit. Ô mon Dieu, nous aspirons à ce que Tu puisses parvenir à ce qui Te revient pleinement de droit en ce lieu, et en tout autre lieu où Ton peuple est rassemblé. 

Seigneur, Tu es fidèle, nous le savons. Tu tiens Ta parole. Tes promesses sont oui et sont amen. Seigneur, commence à agir. Confirme Ta parole. Fais de nous des membres vivants de Ton Corps, des personnes en qui Tu peux confirmer Ta parole. Des hommes par lesquels Tu peux confirmer Ta parole. 

Bien-aimé Seigneur, sois miséricordieux envers nous. Aide-moi à présenter toutes les requêtes avec des supplications devant Ta face. Toi seul peux tout changer. Toi seul peux aider. Toi seul peux sauver, délivrer, préserver. Toi seul peux bénir. Et c'est pourquoi nous venons ensemble à Toi. Seigneur, pas ma volonté, ni la nôtre, mais que Ta volonté soit faite ! Glorifie-Toi à tout prix. C'est notre prière à tous au nom de Jésus, amen ! Amen !